Takeru Mizushi

~TAKERU MIZUSHI~

~Présentation du joueur/joueuse~

Sahad Caethlin, 25 ans, fanfiqueuse qui adore le yaoi, les asiatiques (à l'exception de Hugues Jackman, et quelques autres exceptions), le dessin et le porc au caramel.


~Présentation du personnage~


Nom : Mizushi

Prénom : Takeru

Age/Date de naissance : 01/11/94 (18 ans)

Race : Kitsune

Description physique : Il mesure 1m70 pour 65kg. Ses origines de goupil, notamment de renard roux, donnent à ses cheveux asiatiques une couleur châtain-auburn aux reflets miel, tout comme à ses oreilles et à sa queue (animale) bien que ces dernières soient légèrement plus claires, le bout de ses oreilles est noir. A l’approche de l’hiver, son pelage s’obscurcit, perdant de son côté auburn pour tendre vers un gris moucheté de cette couleur chaude.

Fin et athlétique, il est néanmoins plus robuste qu'un Bakeneko. S’il n’est pas fait pour les rapports de force, il n’en est pas moins rapide et agile, ayant le pas sûr et leste dont il abuse honteusement, à son plus grand plaisir. Ses yeux vert-orangé sont toujours alertes, à la recherche d’éventuelles solutions ou idées : ils repèrent toujours pour lui des détails en apparence anodins mais qui peuvent le servir. Chacun de ces éléments allant s’incruster dans un coin de son cerveau dans un dossier « potentiellement utile » ou « peut servir ».

Il a une préférence pour les pantalons treillis militaires type camouflage couleur terre, les rangers, des hauts type débardeurs-maillots, le tout complété d'une veste style gilet souple et fin. Il préfère toujours des couleurs proches de la nature : marron, kaki, etc. Il peut tout revêtir quand cela est nécessaire mais il opte toujours pour une tenue pratique à porter, qui le laisse libre de ses mouvements plus qu’acrobatiques suivant les heures de la journée et sa capacité à se créer des problèmes dont il s’extirpe plus ou moins joyeusement.


Caractère : Espiègle, il est un brin joueur, taquin et flatteur, il aime les joutes verbales. Il apprécie également les jeux de réflexion et de tactique. Il a confiance en son agilité et ses capacités tout en ayant conscience de ses limites, ce qui lui permet de rester réaliste et de chercher toujours des solutions à sa hauteur, dans ses capacités. Son défaut pourrait être qu’il accepte mal la défaite, mais tout n’est qu’une question de point de vue, n’est-ce pas ? C’est un parfait adepte du « mieux vaut un lâche vivant qu’un héros mort », bien qu’il ne se considère pas comme un lâche, loin de là : foncer dans le tas n’est juste pas une solution digne d’intérêt pour lui et il obtiendra ce qu’il désire par ses propres moyens. Peu docile, il n’aime pas qu’on lui donne des ordres et se réserve le droit de les suivre ou non suivant ses intérêts ou suivant leur justesse à son regard.

Malgré ses réticences et ses allures de sale gosse, il n’en reste pas moins fidèle à ses valeurs et à ses idées, étant passablement droit malgré ses travers. Il est capable de donner le meilleur de lui-même pour tenir ses promesses, notamment lorsque celles-ci concernent une personne qui lui est chère, comme Hideki.


Passions/Loisirs : Il aime les jeux de rôles, les échecs, les jeux de guerres, les jeux d'énigmes et autres. Il aime le sport (escalade, spéléologie, course à pieds, course d'obstacles, etc) et ses séances de sport ressemblent à s'y méprendre à des camps d'entraînement. Il aime se lancer des défis qui incluent réflexion intense et prouesses physiques. Mais ce qu’il aime par-dessus tout c’est vaquer dans les différentes planques qu’il a réussi à établir dans toute la ville, du quartier le plus pauvre au plus huppé, notamment lorsqu’il peut emprunter ce qu’il appelle la rue du Monte-en-l’air : les toits. La ville peut représenter parfois un immense terrain de jeux, que ce soit pour les cabrioles ou pour ses occupations plus ou moins nettes.
Relever ces défis et les mener jusqu’au bout sont son plus grand plaisir.



Histoire : Né au Japon, il a beaucoup souffert des croyances et du folklore japonais, aussi déteste-t-il tout ce qui se rapporte aux contes et mythologies, en bon ou en mauvais. Il a davantage connu le mauvais côté de ce folklore et peut parfois entrer dans une colère noire aujourd’hui encore si on le taquine un peu trop à ce sujet. Sa mère a été contrainte de l'abandonner quand il avait cinq ans, avant d'être tuée par des humains extrémistes détestant les hybrides, sous ses yeux alors qu’elle l’avait laissé derrière une benne à ordure, caché. Sa plus grande blessure est de n’avoir jamais su pourquoi elle avait choisi de le laissé en arrière, son souvenir d’enfant étant une femme hybride qui le regarde une dernière fois, lui caressant la tête, avant de le repousser et de s’en aller sans se retourner pour finalement mourir. Cet épisode de sa vie s’est déroulé en plein hiver, sous la neige, aussi n’aime-t-il pas vraiment cette saison car elle éveille trop de souvenirs.

Trouvé et recueilli par Hideki de deux ans son aîné, et ce malgré une fratrie déjà imposante, il lui voue un respect, une confiance et une loyauté sans faille. Mais si la mère de ce dernier les a maintenus en vie plus qu’elle ne les a élevé, elle n’aura pas redressé l’image sombre que Takeru se fait des femmes, des mères et de la famille. Ne pouvant ainsi compter sur personne d’autre qu’eux-mêmes, il a observé Hideki se battre pour pouvoir gagner de quoi les nourrir : cirer des chaussures, porter des sacs de courses, livrer des colis... Hideki a toujours été une sorte de force de la nature aux yeux du jeune Kitsune. Se sentant incapable de suivre son rythme, d’être toujours optimiste et droit, et surtout de se faire aimer et accepter facilement par les autres hybrides, il a préféré d’autres pratiques.

D’une agilité et d’une rapidité naturelles, il n’a cessé de s’entraîner, commençant par de petits larcins sans grande importance. Sa règle d’or : ne jamais laisser l’appât du gain avoir raison de son sens de la survie. En apparence un jeune gamin un peu grande gueule, il n’en est pas moins un redoutable voleur. Jamais de grosses prises, juste ce qu’il faut, rien de trop facilement remarquable et toujours facile à écouler. Son passe-temps a longtemps été un sujet de dispute avec Hideki mais Takeru a toujours tenu bon : il n’avait pas de quoi être fier d’être ce qu’il était si ce n’était d’être un excellent voleur aux talents de prestidigitateur. Suffisamment raisonnable dans le choix de ses cibles, il n’a jamais eu à séjourner au commissariat, ou seulement pour des querelles et bagarres sans importances.

En grandissant, il s’est aperçu qu’il y avait bien plus de choses à voir que la revente d’objets de valeur ou encore le vol de quelques billets dans un portefeuille : la contrefaçon. Ayant toujours eu un avis plutôt tranché sur les humains, c’est sans grand état d’âme qu’il entreprend de falsifier des documents. Il commence d’abord petit en s’entraînant sur des papiers volés, les examinant sous toutes les coutures avant d’envisager d’en faire une copie qu’il détruit par la suite avant de recommencer. C’est un travail très minutieux qui demande beaucoup de précision, de travail et de moyens si on veut des copies réussies. N’ayant pas réellement accès à ces derniers pour pouvoir falsifier des documents plus importants, il apprend très jeune l’importance que peut représenter un réseau et l’avantage de ce dernier lorsqu’il n’y a que des intermédiaires.

Il choisit de suivre Hideki lorsque ce dernier choisit de partir pour la France en dépensant presque tout ce qu’ils possèdent, préférant aller tenter sa chance ailleurs. Habile, agile et rusé, il use de ses propres moyens une fois sur place pour trouver de quoi subsister : c'est un excellent voleur, escroc et faussaire. Sachant comment rester toujours loin de ses victimes et de ses clients, il a toujours su garder l'anonymat et assurer ainsi sa sécurité, son maître-mot étant « pas vu, pas pris ». Il n'aime pas les humains pour avoir tué sa mère, mais il en veut également à cette dernière de l'avoir abandonné. Aussi se sent-il à part, que ce soit avec les humains ou les hybrides, il est méfiant et n'a à ce jour accordé sa confiance à personne d'autre qu'Hideki. Mais son esprit vif n’a cessé de travailler et en l’espace de quelques mois, presque un an, il a su au prix de stratagèmes compliqués, de mensonges, de persuasion, de pots-de-vin et d’un travail de titan, à fonder une guilde au sein même de Paris : la guilde des Moqueurs (nom qu’il a emprunté à une lecture qu’il aime beaucoup : Les Chroniques de Krondor). Cette dernière rassemble voleurs, dealers, mendiants, faussaires, prostituées et autres « métiers » du même genre mais également de simples serveurs de café ou de bar, des agents de sécurité et autres, plus ou moins bien placés dans les différentes strates de la société. Mais aucun des membres de cette guilde ne sait qui les dirige vraiment, et surtout pas un gamin qui ne compte même pas vingt printemps. Les Moqueurs sont donc ainsi un réseau d’information des plus fiables, chaque enfant des rues, chaque mendiant, chaque fille de joie étant les yeux et les oreilles de la guilde. Chacun des membres de la guilde a prêté un serment qu’il ne saurait enfreindre, respectant à la lettre des règles strictes quant aux vols et à la collecte d’information sous peine de sévères sanctions : pas de meurtre sans réelle raison, pas de terreur ou de tours de force exagérés, pas de braquages spectaculaires, rien de tape-à-l’oeil. Le maître mot des Moqueurs est la discrétion, l’ombre, et le secret. Aussi veillent-ils particulièrement à ce que tout voleur ou autre fraîchement arrivé sur leur territoire ne les mette pas en péril, ni ne les révèle aux yeux des autorités.

Les Moqueurs ne se connaissent pas tous mais savent user d’un code visuel pour se reconnaître entre eux. Takeru ne pouvait de toute évidence pas faire collaborer différentes couches de la société entre elles sans créer de vague : et plus le schéma est compliqué, plus la guilde est sûre. Aucun membre de la guilde ne connaît toutes les ramifications qu’il a mis plusieurs mois à créer et qu’il crée encore de jours en jours. Toute la structure de la guilde repose sur le principe de pouvoir s’amputer d’un membre ou plus sans mettre en péril le reste de sa population ni risquer de les trahir. Evoluer au sein même de ses troupes lui permet de tout entendre et de tout voir, de passer pour un voleur très doué et privilégié en raison de ses talents par le fondateur de la guilde, comme il parvient à le faire ressentir à d’autres individus dont il reconnaît les capacités, par l’intermédiaire de messages et autres astuces. Mais personne ne sait que le « Juste », puisque c’est ainsi que ses membres l’ont surnommé en raison de ses décisions parfois dures mais jamais injustifiées, n’est autre que Takeru. Aujourd’hui, dans l’ombre de l’ombre de l’ombre de l’ombre, il survit, sachant pertinemment que s’il venait à mourir, il emporterait une bonne partie de la guilde avec lui : car si elle est une importante organisation comptant plusieurs centaines de membres, capable de commercialiser objets comme informations, elle n’en est pas moins une protection sûre pour ses membres, assurée par des gros bras et autres, étant parfois leur seul espoir de survie et même, aussi, leur seule fierté. Les égouts de la ville sont autant de passages connus et utilisés par les Moqueurs, certains passages réouverts, d’autres condamnés, d’autres encore dissimulés pour les visiteurs indésirables. La cartographie des égouts n’a jamais été totalement certaine et cela sert magistralement bien la guilde qui en utilise une grande partie.



Quelques images de ce personnage (les attributs de goupil à imaginer) :